GASTON TONG SANG RENVERSE : OSCAR TEMARU PRESIDENT

Publié le par Vahinat

Ce qui devait arriver arriva :



Le gouvernement de Polynésie française de Gaston TONG SANG a été renversé par le vote à l'assemblée d'une motion de défiance présentée le 1er avril dernier (voir article précédent), permettant à l'indépendantiste Oscar TEMARU de devenir le nouveau Président polynésien.

Oscar Temaru a cinq jours pour constituer son gouvernement, qui sera le treizième depuis 2004, en tenant compte des remaniements ministériels. Le nouveau président a déclaré à l'AFP qu'il entendait "ouvrir sa majorité à toutes les bonnes volontés".

Le nouveau président a déclaré à l'AFP qu'il entendait "ouvrir sa majorité à toutes les bonnes volontés". 

Le gouvernement de Gaston TONG SANG (autonomiste), en place depuis avril 2008, a été renversé par 29 voix sur 57, voix qui ont adopté la motion de défiance déposée à l'initiative du principal groupe d'opposition à l'assemblée, l'UPLD, dont la plus importante composante est présidée par l'indépendantiste Oscar TEMARU, président de l'assemblée locale. Il a bénéficié du vote des 23 élus de son groupe à l'assemblée, de 5 représentants des archipels éloignés, et d'une non-inscrite. Oscar TEMARU a cinq jours pour constituer son gouvernement, qui sera le treizième depuis 2004, en tenant compte des remaniements ministériels.

L'instabilité politique de cette collectivité d'outre-mer a affecté son économie. L'agence Standard and Poor's avait une nouvelle fois récemment dégradé la note de la Polynésie, indiquant un affaiblissement de sa capacité à rembourser ses emprunts. Mercredi dernier, trois des principales organisations patronales, et les cinq principaux syndicats, avaient menacé "d'empêcher le fonctionnement des institutions" si la classe politique ne parvenait pas à s'entendre et à "proposer sous deux mois un projet de société capable de redresser durablement notre économie". La ministre de l'Outre-Mer, Marie-Luce PENCHARD, a soumis il y a quinze jours à l'assemblée un projet de réforme de la loi électorale, visant à stabiliser les institutions. Les principaux leaders politiques, en dehors du président TONG SANG, soutenu par l'UMP, ont indiqué qu'ils s'opposaient à cette réforme en l'état.

 

Affaire à suivre : un beau bordel en perspective !

Publié dans AVRIL 2011

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